De strijd om een ziel88
‘Car il n'y a science que par l'unité, il n'y a dialectique que par le Oui et le Non, et qui retire le Verbe détruit la parole.’
PAUL CLAUDEL.
De pijnlike vivisectie op de hersenen, gepleegd door hen, die altijd maar onderscheiden, hoe langer hoe fijner onderscheiden, hoe langer hoe onvruchtbaarder onderscheiden; die perversie der gedachte, die 't tegendeel van wijsheid is; 't nerveus en behendig jongleren met spitsvondigheden, dat verloopt in 't gebruik van 'n soort onverstaanbare geheimtaal; al die uitingen van hooogmoed, zijn op dit ogenblik 't lege spel van de denkmachines, die zich mènsen niet alleen, maar onafhankelike mensen noemen. In 'n vertwijfeld ogenblik denk je je arme hersens tot drab geworden, zo onmogelik blijkt 't hun puntig gefilosofeer te volgen en je bent geneigd nederig naar de stilte te retireren, maar in 'n moediger moment schuif je hun ziekelik, onernstig gepeuter van tafel af en vindt hun onmenselik intellektualisme en hun fabelachtig onderscheidingsvermogen zonder betekenis. Zoveel van die wijsheden zijn immers moeizame vooroefeningen op de Wijsheid der eerste Katechismusvraag, door geen hersens te ontdekken, enkel als gave te ontvangen. We moeten eerbiedig zijn voor alle geworstel naar Waarheid, maar waar 't durend geworstel ontbreekt en slechts 'n vernuftig spel gespeeld wordt, gaan we voorbij.
Nu bestaat 't gevaar, dat wij onze Leer te veel alleen als werkhypothese aanvaarden, omdat alle redenering er zo juist in past, dat wij met 't hoogmoedig gebaar van 'n luide geloofsbelijdenis denken genoeg te hebben gedaan. En toch moet elke dag opnieuw beginnen met 'n dankbaarheid omdat wij 't geloof, 'n gave, hebben gekregen, gekrégen en niet uit ons zelf hebben verworven. Toch moet dit altijd 't wonder blijven: dat wij ontvingen, wat zovelen niet kennen. En dan moeten we wèl weten: dat die leer aannemen niets is, dat die leer meekrijgen in 't leven nog minder is, dat die leer omzetten tot leven álles is. Hoe kunnen we de leer aannemen zonder dat ons leven daarnaar gevormd wordt? Door de leer wordt geen mens naar de waarheid gevoerd, alleen door 'n leven, waarin die leer werkelikheid werd. En hier valt voor ons allen nog te werken, nog 'n léven lang te werken. Want 't leven moet niets anders zijn dan de altijd her-
haalde poging om 't verschil kleiner te maken tussen wat we zijn en wat we moesten zijn.
Deze gedachten, gelukkig niet nieuw, oud als ‘de weg naar Rome’, leven in elke bladzijde van dit nieuwe boek uit de belangwekkende serie ‘Le Roseau d'Or’. 't Is de briefwisseling tussen Jacques Rivière en Paul Claudel, gevoerd van 1907-1914. Isabelle Rivière, de weduwe van Jacques schrijft in de inleiding:
‘Jacques Rivière avait vingt ans lorsqu'il résolut d'écrire à Paul Claudel, qu'il admirait passionnément depuis un an, pour lui demander la guérison de son inquiétude, la réponse à la grande question, pour lui demander de l'aider à retrouver son Dieu.’
Z'n moeder had hem 'n echte katholieke opvoeding gegeven. ‘Mais sa mère était morte lorsqu'il n'avait que dix ans; et les tourments et les ardeurs de la jeunesse, le dégoût d'un christianisme bourgeois et confortable, l'orgueil d'une grande intelligence, étaient venus lui cacher l'image de Dieu.’
in Februarie 1907 schrijft Jacques Rivière de eerste brief aan Claudel. Hij kende Claudel niet, maar 't laatste jaar had hij veel van hem gelezen en hij had hem lief gekregen met àl de hartstochtelikheid van z'n jeugd. En de hele brief is 'n roep om hulp. Claudel moet hem helpen, Claudel alleen: ‘de votre vie toute ma vie s'est renouvelée’. Hij vraagt hem de vrede, want er is niets in hem dan onrust: ‘Me voici: Vingt ans, comme tout le monde, sans bonheur ni malheur spécial; mais une inquiétude, une inquiétude terrible.’ En 't eind van de brief: ‘Guérissez-moi, guêris-moi, mon frère, mon jeune aîné. Sois ma résurrection. Je suis là.’
Rivière wacht geen antwoord af. 10 Maart begint hij z'n twede brief. ‘Deux choses toujours m'empêcheront d'être chrétien: le sentiment de la réalité du néant, la complaisance en mon désespoir.’ Geslingerd tussen allerlei gevoelens, weet hij geen weg in zichzelf. ‘J'ai l'air aussi de vous implorer. Mais je ne veux pas être guéri.’ Hij zegt hem de eerste brief maar niet mee te rekenen, die was onwaar. ‘Quand je vous ai crié: “La réponse, je veux la réponse,” je mentais.’ En tòch vraagt hij weer, smeekt hij om antwoord. Hij wil niet, dat Claudel hem aanraadt ‘een of andere heilige’ te lezen, hij wil niet dat Claudel hem naar de priesters stuurt, hij wil alléén Claudel horen, hoe Claudel de dogma's begrijpt. Met volkomen eerlikheid legt hij z'n ziel open: ‘Mes sens pèsent trop sur mon coeur pour lui permettre de veiller.’ ‘J'ai mes petites philosophies auxquelles, sans y croire, je tiens.’ En de brief eindigt: ‘Mon frère, j'attends de vous ce que va être ma vie.’
Op deze van onrust en angst trillende brieven, komt de diepe, rustige stem van Claudel antwoorden: ‘Mon cher enfant.’ Hij was begonnen aan 'n grote brief vol theologie, maar wil niet op die manier de ‘meester’ zijn. ‘C'est entre nous une affaire de homme à homme et je me tourne simplement vers vous et je vous ouvre mes bras et je vous dis: Oui, je le veux. Soyez mon frère, soyez avec moi! Venez à Dieu qui vous appelle.’ Hij weet 't zo goed, hij, zelf 'n bekeerling! En brandend van mannelike ernst, schrijft hij recht uit 't hart: ‘Il y a bien des choses qui vous paraissent infiniment douces ou terriblement désirables, auxquelles vous avez à renoncer. Et d'autre part dans la réligion catholique il y a tant de choses dures à croire, tant de choses humiliantes à pratiquer, un abaissement si impitoyable de nos petites idées et de notre petite personne! Mais ne craignez point, ille faut. Ne croyez point ceux qui vous diront que la jeunesse est faite pour s'amuser: la jeunesse n'est point faite pour le plaisir, elle est faite pour l'héroïsme.. C'est vrai, il faut de l'héroïsme à un jeune homme pour résister aux tentations qui l'entourent, pour croire tout seul à une doctrine méprisée, pour oser faire face sans reculer d'un pouce à l'argument, au blasphème, à la raillerie qui remplissent les livres, les rues et les journeaux, pour resister à sa famille et à ses amis, pour être seul contre tous, pour être fidèle contre tous. Mais “prenez courage, j'ai vaincu le monde”. Ne croyez pas que vous serez diminué, vous serez au contraire merveilleusement augmenté. C'est par la vertu que l'on est un homme. La chasteté vous rendra vigoureux, prompt, alerte, pénétrant, clair comme un coup de trompette et tout splendide comme le soleil du matin. La vie vous paraîtra pleine de saveur et de sérieux, le monde de sens et de beauté. A mesure que vous avancerez, les choses vous paraîtront plus faciles, les obstacles qui étaient formidables vous feront maintenant sourire. Tous ces grands noms, tous ces poètes, ces écrivains, ces philosophes dont l'ombre a couvert notre jeunesse, vous en verrez tout à coup la mince figure grotesque, - et non point la pauvreté, mais le pur néant de la pensée anti-chrétienne. Car il n'y a science que par l'unité, il n'y a dialectique que par le Oui et le Non, et qui retire le Verbe détruit la parole.’ En even verder: ‘Non Jacques, ne croyez pas les livres. Croyez-en la droiture naturelle de votre conscience et l'élan de votre virilité. La lumière n'est pas refusée à celui qui la cherche avec un coeur sincère. C'est la Sagesse qui attend à votre porte. Bienheureux celui qui la fera entrer dans sa maison ainsi qu'une mère honorée.
Il y a un passage de votre lettre qui m'a fait rire. C'est celui où vous me dites que vous craignez de trouver dans la religion la fin de la
recherche et de la lutte. Ah! cher ami, le jour où vous aurez reçu Dieu en vous, vous aurez l'hôte qui ne vous laissera point de repos. ‘Je ne suis point venu apporter la paix mais le glaive.’ Ce sera le grand ferment qui fait éclater tous les vases, ce sera la lutte, la lutte contre les passions, la lutte contre les ténèbres de l'esprit, non point celle où 'l on est vaicu, mais celle-là où l'on est vainqueur.
En dan komen de woorden, vol ingehouden ontroering om de rijke rust van z'n geloof terug te geven aan de jonge onbekende man, die hem vanuit 't verre Frankrijk gesmeekt had om vrede: ‘Allons, cher enfant, prenez courage. Soyez avec nous, soyez un frère pour moi, pour ce bon et grand F .... Mangeons ensemble tous les trois cette Cène que le Christ a désiré d'un grand désir prendre avec nous et cette grande chère qu'il nous fait de son corps et de son sang. Loin de vous, presque aussi loin que les étoiles, et tout près de votre coeur, il y a un homme que votre lettre a rempli de joie. Je l'ai lue près du berceau de mon enfant nouveau-né, avec quel trouble, avec quel amer retour sur moi-même, avec quelle terreur presque de se sentir l'instrument par lequel Dieu a adressé à l'un des siens convocation. Quelle est alors la joie, et quelle est aussi l'humiliation du serviteur qui lève les mains vers le maître et s'écrie sans oser le regarder dans un profond sentiment de son indignité: Unde hoc mihi?
Deze prachtige brief, 'n antwoord op de éérste brief van Rivière, (de volgende van Rivière, die 'n tegenspraak was van z'n eerste had Claudel nog niet ontvangen) heeft 'n klein, indringend naschrift: ‘Je vous donne rendez-vous à la Sainte-Table pour la Pentecôte. Il faut vous enfourner au confessionnal. Pauvre garçon! C'est dur, mais enfin pas plus pour vous que pour les autres. Les camarades y ont passé. Pas de respect humain, Jacques Rivière!’
Zo begint 't boeiend wisselen van deze brieven; de ontstuimige wisselvalligheden van Rivière tegen de milde, begrijpende hartelikheid van Claudel. ‘Je suis si flottant, si fugitif’ schrijft Rivière. Dàn sidderen z'n brieven weer van onrust en verlangen, maar 'n week later is er in hem ‘rien qu'une infâme quiétude’. Hij redeneert met 'n kille scherpzinnigheid en verdedigt 't pantheïsme, maar 'n tijd later ontkent hij de waarde van àlle redenering. De brieven van Claudel grijpen hem telkens weer aan. ‘C'est un miracle qu'en vous adressant à celui que je vous donnais pour moi, vous ayez trouvé les mots qu'il fallait dire à ce que je suis moi.’ Maar Pinksteren ging voorbij en er was niets veranderd. ‘Ah! je ne suis plus le presque converti, le catéchumène que je vous avais fait entrevoir. Mais je suis une âme
misérable et dans l'angoisse, et je suis très loin et je n'arriverai peutêtre jamais.’ Hij analyseert zich met 'n pijnlike scherpte en legt z'n leven bloot met 'n woedende drift, die de ellende van 't verkeerde ziet, maar niet weet wat te doen: ‘Je me suis habitué à regarder ma vie, au lieu de la vivre, à jouir du hasard de mes émotions sans vouloir les commander, à séparer mes actes de ma pensée et à les abandonner comme choses viles. Voilà le grand mal.’ Hij gaat naar de Mis en bidt 't enigste gebed, dat hij zich nog herinnert: het Onze Vader. Maar hij voelt niets. ‘Je n'ai pas pu me représenter Dieu présent.’ Claudel moet hem alles schrijven, over boeken, die hij lezen zal, over de bijbel, over Sint Thomas, over de Mis. En Claudel antwoordt breedvoerig in 'n brief, groot en sterk van geloof. Op de herhaalde vraag uit de eerste brieven van Rivière, of Claudel aannam, wat de Kerk leerde, antwoordt Claudel: ‘Amour de Dieu, soumission totale à l'Eglise, je n'ai jamais rien enseigné d'autre. Lisez saint Jean, lisez saint Paul, là vous trouverez la splendeur de la vérité et de la gloire, et vous n'aurez plus envie de revenir au galimatias de ce pauvre Claudel.’ Hij waarschuwt Rivière, dat ten slotte de strijd alleen door hem (Rivière) zelf gestreden moet worden: ‘Je vous ai répondu comme je l'ai pu, n'attendez pas que jamais je puisse répondre exactement à tous vos doutes. Il y aura toujours une partie de la lutte qu'il vous faudra faire seul, et des épines que l'on ne réduit que par l'usure. Mais facienti quod est in se non negatur gratia. J'ai dû faire de la philosophie, mais en réalité la vérité est un chose bien plus simple, aussi naturelle que le soleil et l'eau fraîche, aussi facile à l'âme que le pain et le vin. Ne croyez pas non plus que l'acceptation chrétienne n'aille pas sans abêtissement et sans mutilation. Il y a bien des gens qui considèrent l'absinthe et le café-concert comme indispensables à l'existence et s'émerveillent qu'on s'en prive. Illumination de l'intelligence, nettoyage délicieux du coeur, acroissement et règlement de la volonté, voilà les effets de la discipline chrétienne.’
Dan is pas een paar maanden de briefwisseling gevoerd. En Rivière lijkt al gevorderd op de terugweg. Maar inééns breekt deze verwachting. In de brief van 4 Julie 1907 schrijft Rivière: ‘Ce jour - là j'ai vu jusqu'au fond ce que j'étais: orgueil, orgueil, orgueil. Tous mes gestes ne sont que cela, toutes mes pensées, toutes mes paroles. Et vous, vous dites déjà que je suis sauvé, puisque j'ai si bien saisi mon mal, puisque je le vois si à plein. Mais non. Car je refuse, tout mon être refuse d'appeler cela: mal.’ Och, de oorzaak van z'n smekende brieven was niet 'n dorst naar geloof geweest. Wat hadden de diepe woorden omgekeerd in dit hoogmoedige hart? ‘Ce qui en moi a crié vers vous n'était que passager; une insatisfaction du mo-
ment, un froissement de l'orgueil, un désir d'appui; on est si seul quand on est orgueilleux.’ Hij zàl niet veranderen. ‘Je suis ainsi. Et je ne changerai pas. Je ne pourrais changer que si je me préférais autre, que si je m'étais un objet de dégoût. Mais je m'aime, je m'aime tant! Je m'aime toujours, et non seulement ce qui en moi peut passer pour des beautés, mais mes misères, mes hontes, mes turpitudes secrètes et toutes mes maladies. Je suis tel et resterai tel.’ Claudel zwijgt niet. Hij is te haastig geweest. ‘Dieu aura son heure avec vous, que ce soit la première ou l'onzième: j'ai eu le tort d'être plus pressé que lui.’ Maar hij moet 'm toch de harde waarheid zeggen: ‘Pour vous guérir d'un bobo physique vous iriez au bout du monde, mais pour le salut de votre pauvre âme, le moindre obstacle, la première difficulté, vous décourage et vous anéantit.’ En hij eindigt: ‘Soyez patient, et ne prenez pas tous les insuccès et toutes les lubies de la vanité et de l'amour-propre pour des raisons péremptoires et pour des obstacles infranchissables.’
'k Ben bang op deze manier 't hele boek over te schrijven. De hardnekkige tegenstand van Rivière, 't onuitputtelik geduld van Claudel maken deze brieven zo vol intensief leven, schrijnend van innerlike pijn en stralend van wijsheid. Soms lijkt er 'n verwijdering te komen. Als de briefwisseling ontaardt in 'n filosofies steekspel, schrijft Claudel: ‘Si j'ai laissé votre dernière lettre sans réponse, c'est que l'utilité de notre correspondance ne m'aparaissait plus. Si je vous écrivais, c'était dans l'éspérance fraternelle de vous faire du bien et non pour m'engager dans de stériles controverses philosophiques pour lesquelles je n'ai ni goût, ni compétence.’ Na een jaar gecorrespondeerd te hebben overziet Claudel nog 'ns de uitwerking: ‘Voilà déjà un an que nous correspondons. C'est le moment de faire le bilan de nos relations. Vous m'avez causé de vives joies car quel auteur n'aimerait avoir sa pensée ainsi embrassée et étudiée - et de plus grandes déceptions encore. J'espère qu'à vous aussi nos entretiens auront été profitables. Dieu entre et séjourne plus facilement dans une maison bien ordonnée. Mais le plus grand ennemi de l'Esprit Saint est la pensée qu'on vaut quelque chose.’
In de herfst van 1909 vertrekt Claudel van Tien-Tsin naar Frankrijk en ontmoet Rivière, die toen pas gehuwd was. ‘Votre venue m'a plongé dans un grand trouble.’ Wèl zijn veel van z'n vooroordelen geweken in de gesprekken met Claudel, maar 't katholicisme van Claudel was te vreemd, te ‘gezond’ voor zijn karakter. Dat schrijft hij in dezelfde brief, waarin hij zich verzet tegen de raad van Claudel, om z'n studies te voltooien en leraar te worden. Hij wil schrijver
zijn en niets anders. Maar dàn Claudel: ‘Vous avez un grand défaut qui est de vous exagérer à vous-même votre faiblesse, votre incapacité aux besognes ennuyeuses. Vous voulez absolument mettre la vie dans son tort. Elle est ce qu'elle est, mais vous êtes à un moment où un accès de découragement, où une décision prise à la légère peuvent avoir pour vous des conséquences qui me font frémir. Je vous répète avec toute l'énergie dont je suis capable, après les exemples affreux que j'ai vus: il n' ya pas de pire métier que l'art! En verder: Il faut que votre Saison en enfer finisse. Rappelez-vous la phrase qui la termine et que je me suis si souvent répétée: ‘Plus de pleurs! Tenir le pas gagné! Et le matin, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes.’ Dat is geschreven in Februarie 1910, dus drie jaren na de eerste brief van Rivière. De brieven volgen niet meer zo vlug op elkaar; ze bevatten meer nieuwtjes uit de litteraire wereld; ze zijn korter en zakeliker. Maar Rivière bidt en Claudel heeft zinnen staan in de korte brieven, die inwerken moeten, langzaam maar onontkoombaar. In 't najaar van 1911 wordt Rivière vader. ‘Votre maison doit vous sembler maintenant toute radieuse de la présence de ce petit ange,’ schrijft Claudel. Rivière's vrouw is zeer ziek geweest en 't kind is met grote moeite gered van de dood. Riviére kan schrijven: ‘Pas un instant je n'ai cessé d'avoir une infinie reconnaissance pour Dieu, et aussi une infinie confiance en son secours. Pas un instant mon bonheur, même quand il était menacé, n'a faibli. Et vous devinez bien, en voyant ma maison pleine de joie.’ Er volgt nog 'n korte strijd over l'Art pour l'Art, naar aanleiding van de ‘Nouvelle Revue Française’, die dat beginsel huldigde. ‘En sommes-nous là? Après tant d'années de littérature oiseuse, va-t-il falloir encore combattre contre cette rosse étripée?’ schrijft Claudel, en in 'n volgende brief: ‘Un artiste qui ne croit pas en Dieu aujourd'hui, qui ne travaille pas uniquement pour la gloire de Dieu, pour qui va-t-il travailler? Pour lui-même? c'est un cercle vicieux, car soi-même c'est l'ouvrage et non pas le but. Pour les autres? Pour leur Plaisir? Pour les amuser? Le religion ne crée pas en nous de nouvelles facultés mais elle nous permet l'usage de celle que nous avons.’
't Einde komt. De laatste brieven van Riviére ontbreken, maar in Claudel's antwoorden zien we hoe Rivière nadert. Hij is naar 'n priester gegaan, maar nòg is hem alles niet helder van binnen. Hij voelt niet wat zonde is en berouw. Maar Claudel schrijft 'm: ‘il est évident que vous exagérez, et que ce vaste compartiment de la nature humaine ne vous est pas fermé.’ En: ‘on n'oublie qu'une chose, c'est que l'âme, c'est que l'esprit sont des réalités, aussi fortes, aussi exigeantes que la chair (elles le sont bien davantage!) et que, si
nous accordons à celle-ci tout ce qu'elle demande, c'est au détriment d'autres joies, d'autres régions admirables qui nous seront éternellement fermées. Nous vidons un verre de mauvais vin dans un bouge ou un salon et nous oublions cette mer virginale qui apparaît à d'autres sous le soleil levant’. Dàn de laatste brief (5 Jan. 1914), als Jacques Rivière met Kerstmis de H. Kommunie heeft ontvangen: ‘Je vous serre la main, mon cher ami, je vous embrasse. Que Dieu vous garde, vous et votre enfant! C'est bien, ce que vous avez fait.’
Dit is maar 'n onmachtig overzicht van de rijke inhoud dezer brieven, die na hun doel te hebben bereikt, waarvoor ze geschreven werden, gelukkig niet zijn onthouden aan de velen, die er in zullen vinden, wat zo weinig boeken geven: 't direkte, eerlike, spontane spreken van hart tot hart over de noden der ziel. De vele aanhalingen, waaruit dit overzicht bestaat (wie kon ik beter aan 't woord laten?) geven maar 'n zeer klein deel van deze kostbare briefwisseling, die boeit als géén roman kan boeien. Wat grijpt feller aan, als deze jarenlange worsteling van een ziel, die, magneties getrokken naar God, niet wil toegeven? 't Blije, sterke geloof van Claudel, (‘je suis mille fois plus sûr de la vérité de la religion catholique que de celle du soleil qui m'éclaire, aussi sûr que si j'avais vu le Christ de mes deux yeux’) dat Rivière langzaam overwon, is 'n genade voor wie deze brieven leest en herleest. Want dit is nu eindelik eens 'n boek, dat niet verdwijnt na 't lezen. De vlam, die erin brandt, zuivert en verlicht altijd.
HENK KUITENBROUWER.